Stations de dessalement

 

Les stations de dessalement sont composées d’usines de dessalement servent à produire de l’eau douce à partir d’eaux saumâtres ou salées. Leur nom est trompeur, car la plupart des techniques industrielles employées extrait plutôt l’eau douce que le sel.

Des procédés de dessalement

Il existe de nombreux systèmes de dessalement, mais les plus communs sont :

✔   L’ osmose inverse, qui nécessite l’utilisation de  membranes uniquement perméables à l’eau ;

✔  La distillation à multiples effets, qui était déjà utilisée par les marins grecs au IIIe siècle avant J.-C. (l’eau est chauffée, puis la vapeur est condensée) ;

✔ la compression de vapeur.

Stations d’épuration, Recyclage d’eau, Recyclage des boues

 

✔   Stations d’épuration

Qu’est-ce qu’une station d’épuration ?
C’est une installation destinée à épurer les eaux usées domestiques ou industrielles et les eaux pluviales avant le rejet dans le milieu naturel. Le but du traitement est de séparer l’eau des substances indésirables pour le milieu récepteur.
Une station d’épuration est généralement installée à l’extrémité d’un réseau de collecte. Elle peut utiliser plusieurs principes, physique et biologiques. Le plus souvent, le processus est biologique car il fait intervenir des bactéries capables de dégrader les matières organiques. La taille et le type des dispositifs dépendent du degré de pollution des eaux à traiter.
Une station d’épuration est constituée d’une succession de dispositifs, conçus pour extraire en différentes étapes les différents polluants contenus dans les eaux.

✔   Recyclage d’eau

La réutilisation des eaux usées, ou recyclage, consiste à récupérer les eaux usées après plusieurs traitements destinés à en éliminer les impuretés, afin de stocker et d’employer cette eau à nouveau. Le recyclage remplit donc un double objectif d’économie de la ressource : il permet à la fois d’économiser les ressources en amont en les réutilisant, mais aussi de diminuer le volume des rejets pollués. L’intérêt en est cependant limité quand il n’y a pas de tension quantitative sur la ressource en eau dans le secteur concerné.

Procédés
Les méthodes utilisées pour le recyclage ont d’abord recours aux traitements classiques. Des traitements complémentaires sont ensuite mis en place, en fonction de la qualité de l’eau que l’on souhaite obtenir :

  1. Traitement par décantation ;
  2. Un traitement biologique par filtration tout d’abord ;
  3. Un traitement par microfiltration et/ou ultrafiltration associé à des méthodes de désinfection par UV pour l’irrigation ou la recharge des nappes ;
  4. Un traitement par osmose inverse ou nanofiltration associé à des méthodes de désinfection par UV pour obtenir des eaux de qualité supérieure : eau potable, industrie de haute technologie

 

✔   Recyclage des boues

Les boues d’épuration (urbaines ou industrielles) sont le principal déchet produit par une station d’épuration à partir des effluents liquides. Ces sédiments résiduaires sont surtout constitués de matière organique (bactéries mortes) de matière organique animale, végétale et minérale humide. Une installation moyenne de gestion des eaux usées produit environ 40 g de matière sèche par jour et par habitant.
D’une manière générales les eaux usées rentrant dans une station d’épuration prennent le nom de « boue ».
Le recyclage et le traitement des boues se fait en plusieurs étapes : elles sont d’abord stabilisées, puis séchées et drainées afin de réduire leur volume et enfin déshydratées pour supprimer toute trace d’eau. Elles peuvent ensuite être réutilisées en agriculture ou bien incinérées.

Distribution d’eau d’irrigation

 

L’irrigation est l’opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux cultivés pour en augmenter la production et permettre leur développement normal, en cas de déficit d’eau induit par un déficit pluviométrique, un drainage excessif ou une baisse de nappe, en particulier dans les zones arides.
La distribution de l’eau est réalisée au tour d’eau. La périodicité des arrosages est de 10 jours pour les prairies (ou 10 jours et demi, pour alterner l’arrosage de jour et l’arrosage de nuit) et de 5 jours pour les cultures maraîchères (ou 5 jours un quart).
Les systèmes d’irrigation peuvent être classés en deux grandes catégories: l’irrigation gravitaire et l’irrigation sous pression. Dans la pratique, on distingue l’irrigation gravitaire, l’irrigation goutte à goutte et l’irrigation par aspersion.

Réseaux de transfert d’eau

 

L’adduction d’eau regroupe les techniques permettant d’amener l’eau depuis sa source à travers un réseau de conduites ou d’ouvrages architecturaux (aqueduc, qanat) vers les lieux de consommation.
L’adduction d’eau potable (AEP) peut se diviser en divers éléments :

  • La source qui peut éventuellement être un forage équipé d’un système de pompage (cas le plus fréquent), un cours d’eau naturel ou un plan d’eau, notamment dans les premiers réseaux de l’histoire, par exemple chez les Romains ;
  • Un réseau de transport constitué de canalisations (souvent enterrées), d’ouvrages d’arts (pont, ⦁ siphon, canal) et d’un système, automatisé ou non, de vannes et de pompes ;
  • Divers systèmes de stockage intermédiaires ;
  • Un réseau terminal de distribution amenant l’eau aux consommateurs finaux ou à des points de distribution collectifs (pompes, fontaines, etc.).

Centrales de production d’énergie verte pour les projets d’eau

 

L’énergie hydraulique est, par nature, une énergie verte et renouvelable puisqu’elle utilise l’énergie potentielle que l’eau acquiert après évaporation, précipitation et ruissellement lors du cycle naturel de l’eau dans les échanges entre la terre et l’atmosphère.
Cette énergie a été utilisée très tôt par l’homme lors des différentes phases d’industrialisation du monde moderne (lire par ailleurs sur le site « l’histoire des barrages »).
Une phase essentielle de cette évolution est, à la fin du XIXème siècle, l’invention et le développement de l’électricité. A partir de cette date, les aménagements hydrauliques, en devenant destinés à la production électrique prennent alors une autre dimension. Les barrages, destinés à régulariser les cours d’eau et à assurer le stockage d’eau deviennent plus importants. En France, avec l’objectif d’indépendance énergétique, le développement de l’hydroélectricité va contribuer à la mise en valeur des ressources hydrauliques du pays. (voir par ailleurs dans « Le rôle des barrages » le volet « Hydroélectricité ».